Le métier VTC est en pleine expansion et attire de plus en plus d’entrepreneurs, chaque année. D’un autre côté, le nombre de taxis demeure assez stable en France. Une situation qui chamboule le monde des sociétés de transport de personne. Mais quelles sont vraiment les différences entre taxi et VTC ? Que choisir entre VTC ou taxi ?
Si vous hésitez à effectuer les démarches pour devenir taxi ou si vous souhaitez devenir VTC, à quoi vous attendre ? Nous détaillons cela ci-dessous.

Des usagers dont les besoins varient

Taxi au compteur

Le taxi est davantage utilisé dans l’immédiat dans les grandes villes. Le passager lui fait appel à la sortie de la gare, de l’aéroport ou à proximité d’un grand axe. Avec l’utilisation de la maraude qui lui est réservée, il peut être hélé d’un trottoir lorsqu’il ne transporte personne. L’usager connaît son statut grâce à l’enseigne lumineuse placée sur le toit et dont il est également le seul à être pourvu. Dans les plus petites provinces, le taxi est bien plus utilisé sur réservation et pour les transports médicalisés.

Quant au VTC, il s’agit d’un moyen de transport à réserver à l’avance. Il est nécessaire d’utiliser un site de réservation, une plateforme VTC ou par appel direct, ce qui ne lui permet pas d’être utilisé  autant dans l’immédiat qu’un taxi. Toutefois, aujourd’hui, certaines plateformes offrent des délais très courts. Cependant, il propose davantage d’options pour s’adapter à la demande de sa clientèle. Véhicule de luxe, voiture privée, boissons proposées, sièges pour enfants, les options sont nombreuses. C’est donc un moyen qui présente davantage de confort et de luxe.

Une réglementation spécifique pour chaque métier

En tant que chauffeur de taxi, il est obligatoire d’accepter les contraintes données par l’Etat. Effectivement, ce métier est « réglementé », ce qui veut dire que les tarifs maximum sont fixés par arrêtés préfectoraux tous les ans, en fonction d’un barème bien particulier nommé « Tarifs Taxis ». Bien entendu, certains frais supplémentaires y sont associés dont notamment la réservation à l’avance qui vaut environ 7€ et le transport immédiat à 4€. Ces variables dans le prix de la course prix peuvent bien entendu évoluer.

horodateur-taxi

Il existe un autre outil qui permet de différencier le VTC du taxi, c’est l’horodateur. Ce célèbre compteur que les usagers craignent peut se montrer désavantageux pour les chauffeurs de taxis. Ne pas savoir le tarif du service à l’avance n’est plus dans les habitudes. Désormais, les usagers possèdent des attentes au niveau du transport : un tarif clair et défini lors de la réservation semble être préféré.

La réglementation n’est pas seulement négative pour les chauffeurs de taxi, ils bénéficient de privilèges. Ils ont notamment la possibilité de stationner dans des espaces réservés pour eux. Ils peuvent aussi marauder, c’est-à-dire prendre un usager sur la voie publique. Pour finir, le chauffeur de taxi possède le droit d’utiliser les voies réservées aux bus. Cet atout ne vaut pas pour les chauffeurs VTC et peut être très déterminant pour un usager, par rapport à l’heure de son transport.

Les obligations juridiques

Il existe des différences liées aux obligations juridiques, cela concerne notamment l’accès à la profession.

Devenir chauffeur de taxi

Le métier de taxi comme de VTC sont donc réglementés. Sa grande particularité, en comparaison aux chauffeurs de VTC, est l’obligation de posséder une licence. Sans revoir en détails toutes les formalités à réaliser pour accéder à ce métier que nous avons décrit dans notre article sur « comment devenir chauffeur de taxi ? ». Signalons seulement que cette licence est maintenant incessible, elle ne peut être cédée.

De manière plus précise, les autorisations de stationnement taxis (ADS) obtenues avant le mois d’octobre 2014 peuvent toujours être cédées. Les nouveaux chauffeurs continuent donc d’acheter leurs ADS auprès de ceux qui partent à la retraite, pour des sommes parfois considérables de plusieurs milliers d’euros.. Vous avez également la possibilité d’en obtenir une en effectuant la demande auprès de la mairie de la ville où vous désirez travailler. A Paris, cela se fait à la préfecture de police. Toutefois, les délais d’attente sont souvent très longs.

Vous pouvez aussi louer une ADS, lorsqu’elle a été obtenue avant 2014 ou bien devenir salarié dans une entreprise autorisée. Vous l’aurez compris, l’accès au métier est bien plus compliqué que celui de chauffeur VTC.

Devenir VTC

La procédure pour devenir chauffeur VTC semble donc bien plus simple à suivre que celle pour accéder au métier de taxi. Il s’agit du principal avantage de cette profession, vous n’avez pas besoin de posséder une autorisation de stationnement taxi mais une carte professionnelle VTC.

Cela ne signifie pas que tout le monde peut devenir VTC du jour au lendemain. En dehors de plusieurs conditions à remplir (être âgé d’au moins 18 ans, avoir le permis de conduire depuis au moins trois ans, posséder un casier judiciaire vierge), il est conseillé de suivre une formation puisqu’il est obligatoire de passer un examen. Celui-ci permettra de valider les acquis de cette formation concernant la relation client, la sécurité, le français et l’anglais. Il s’agit d’un passage obligé si vous souhaitez obtenir la carte professionnelle VTC. En effet, sans elle, vous ne pouvez exercer.

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Albéric de Bernis
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Passionné par la mobilité et les nouveaux modèles MaaS (Mobility as a Service).

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